Groupes d'analyse de l'activité (cf GAPP)

Groupes d'analyse de l'activité d'encadrants/employeurs

Objectif :

Proposer un cadre d'analyse entre encadrants/employeurs pour soutenir l'activité de chacun par l'échange entre "pairs"

Modalités

Un groupe stable de 4 à 8 personnes engagées pour l'année

Une rencontre mensuelle de 2 heures (présentielle ou distancielle) 

Cadre théorique

Le groupe d'analyse de l'activité s'inscrit dans l'approche développementale de la clinique de l'activité.

Il s'agit de permettre à chacun de developper ses ressources, pouvoir d'agir et créativité dans une histoire à la fois individuelle et sociale (au sein de sa structure).

Le groupe a une visée développementale à plusieurs niveaux :

  • Développement personnel de chaque participant qui engage sa subjectivité dans son activité.
  • Développement de chaque participant dans sa fonction d'employeur.
  • Développement de l'objet vers lequel tend l'activité d'employeur, ie l'organisation du travail de professionnels salariés dans le respect de leurs conditions de travail et la recherche d'une qualité du travail performante.
  • Développement de l'activité de la structure et de l'activité des salariés.
  • Développement du groupe de participants comme espace de soutien de l'activité de chacun/e

L'activité est considérée dans une conception plus large que la simple notion d'action : elle est composée à la fois de celui qui est engagé dans l'activité, de l'objet auquel il s'adresse par son activité et des autres sujets qui s'adressent au même objet par leur activité.

Ce qu'on a à faire dans sa fonction peut réveiller des conflits intérieurs parce que ça réveille des anciennes expériences, ça met en conflit nos différentes représentations et valeurs. L'activité génère ainsi du conflit entre moi et moi.

Ce qu'on a à faire, l'objet de notre activité, peut nous résister parce que ça ne se présente pas comme prévu, que les outils à disposition ne sont pas exactement adaptés, ce qui nous met en « conflit » avec notre objet d'activité.

Enfin, nous ne sommes jamais seul engagé vers un objet d'activité, et les autres ne s'y engagent pas de la même manière parce qu'ils n'ont pas les mêmes objectifs, représentations, etc. Cela génère également ce qu'on peut appeler un conflit.

Mettre en discussion le conflit du sujet avec lui-meme dans son engagement dans l'activité, du sujet avec les autres et du sujet avec l'objet de l'activité fait émerger une action, un mouvement, un sens, des liens. On voit là une conception très dynamique de la notion de conflit qui possède une puissance de transformation importante.

La conception de l'activité mobilisée comporte l'activité réalisée, mais également les autres voies qu'aurait pu prendre l'activité si on avait fait d'autres choix, ainsi que l'activité qui a été empêchée. De l'épaisseur de cette conception de l'activité quand l'espace d'échanges peut la déplier, émerge du sens, des ressources, des marges de manoeuvres, un pouvoir d'agir individuel et collectif, une transformation.

Le cadre théorique se réfère également à la psychodynamique du travail pour éclairer la place centrale du travail dans la construction du sujet, la fonction du collectif de travail, les notions de santé, qualité de travail, reconnaissance, défenses.

Enfin il se réfère à la psychosociologie du travail pour souligner la dimension institutionnelle dans laquelle l'activité s'inscrit, la place que chacun y trouve et s'y fait et éclairer sous cette lumière la fonction d'employeur.

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